Jacques Piquée : La crépide de Nîmes
La crépide de Nîmes(Crepis sancta) de la famille des astéracées ou composées.
Le genre Crepis qui compte de nombreuses espèces pas toujours évidentes à identifier ressemble un peu au pissenlit. Le principal critère qui permet facilement d’éviter la confusion est le nombre de capitules par hampe florale. Les crépides possèdent plusieurs inflorescences composées par hampe florale alors que le pissenlit n’en possède qu’une.
Jacques Piquée : Le crocus de Tommasini
Le crocus de Tommasini (Crocus tommasinianus) de la famille des iridacées
Jacques Piquée : Le jasmin à fleurs nues
Le jasmin à fleurs nues (Jasminum nudiflorum) de la famille des oléacées
Autre exception, le jasmin d’hiver est parfaitement rustique alors que la plupart des autres espèces de ce genre sont détruites par des gelées inférieures à -5°C. Enfin, malgré les apparences, le jasmin à fleurs jaunes n’est pas une plante grimpante car il ne possède aucun organe de fixation. On le qualifie plutôt de sarmenteux.
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Cultiver des plantes mellifères
Jacques Piquée : L’hellébore noir
L’hellébore noir Helleborus niger de la famille des renonculacées.
Remarque : on peut aussi écrire ellébore sans h.
Noms vernaculaires :
rose de Noël, rose de carême, rose de serpent, herbe aux fous…
En décembre, janvier et février, les conditions climatiques sont encore souvent défavorables aux abeilles. Cependant, lors des premières journées où la température atteint et dépasse la douzaine de degrés, on peut assister aux premiers vols de purification.
Jacques Piquée : Le séneçon du Cap
Le séneçon du Cap
(Senecio inaequidens=S.harveianus)
de la famille des astéracées ou des composées
Synonyme : séneçon de Mazamet
Autour du 11 novembre, l’été de la St-Martin offre souvent de belles journées ensoleillées où la température atteint allègrement plus de 15 °C. Les abeilles en profitent pour effectuer des vols salutaires dits vols de propreté et parfois même pour encore butiner les dernières fleurs de la saison. Cependant, rares sont les plantes qui fleurissent encore en abondance aux marches de l’hiver. Le séneçon du Cap est une exception. Après avoir déjà fleuri une bonne partie de l’été, il semble trouver une deuxième jeunesse avec les pluies d’automne et continue de « jaunir» des talus entiers, des bords de chemin et parfois des endroits les plus insolites comme le ballast de chemin de fer ou les trottoirs en ville. Observer ses abeilles rentrer du pollen en novembre ne peut que réjouir l’apiculteur mais le séneçon du Cap est-il pour autant une plante vraiment recommandable ?
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